(Poésie) Petit poèmejaponais de trois vers comportant respectivement 5, 7 et 5 mores (ou syllabes en français) et contenant un kigo (mot de saison).
Il y a deux formes de poésie moderne dans le Japon : le haïku et le tanka.
Ne décrivant ni ne définissant, le haïku (j’appelle ainsi finalement tout trait discontinu, tout événement de la vie japonaise, tel qu’il s’offre à ma lecture), le haïku s’amincit jusqu’à la pure et seule désignation. C’est cela, c’est ainsi, dit le haïku, c’est tel.— (Roland Barthes, L’empire des signes, Éditions du Seuil, 1970, page 114)