ode
FrançaisModifier
ÉtymologieModifier
Nom commun Modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
ode | odes |
\ɔd\ |
ode \ɔd\ féminin
- (Antiquité) Poème lyrique (donc chanté) composé d’une strophe, d’une antistrophe et d’une épode, que le chœur chantait en décrivant certaines évolutions.
- Les odes de Pindare.
- Les Sirènes dévient l’odos d’Odysseus (l’ode en langue grecque veut dire en même temps le chemin et le chant). — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 219)
- (Par analogie) Poème lyrique divisé en strophes qui sont ordinairement semblables entre elles par le nombre et la mesure des vers.
- En bon Champenois, il célébra le vin de Champagne dans une ode en vers iambiques, dont le style vif et pétillant, présente la belle image de cette charmante liqueur. — (Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Biographie ardennaise ou Histoire des ardennais, Paris : Ledoyen, 1830, page 259)
- Plus d’un jeune instituteur stagiaire a retrouvé dans le siècle celle pour qui s’échafaudaient ses odes et ses sonnets. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
DérivésModifier
- ode héroïque (ode dont le sujet et le style sont nobles, élevés)
- ode anacréontique (ode dont le sujet et le style sont légers, gracieux)
- odelette (petite ode du genre gracieux)
TraductionsModifier
PrononciationModifier
- France (Brétigny-sur-Orge) : écouter « ode [Prononciation ?] »
AnagrammesModifier
→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussiModifier
- ode sur l’encyclopédie Wikipédia
RéférencesModifier
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (ode), mais l’article a pu être modifié depuis.
AnglaisModifier
ÉtymologieModifier
Nom commun Modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
ode \ˈəʊd\ |
odes \ˈəʊdz\ |
ode \ˈəʊd\
- Ode.
PrononciationModifier
- Royaume-Uni (Sud de l'Angleterre) : écouter « ode [Prononciation ?] »
AnagrammesModifier
HomophonesModifier
BretonModifier
ÉtymologieModifier
- Du vieux breton adui.
- Mentionné en moyen breton (ode).
- À comparer avec les mots adwy en gallois, aswy en cornique (sens identique).
Nom commun Modifier
ode \ˈoːde\ féminin (pluriel : odeoù)
- Brèche (de champ, dans un talus, une haie, une clôture, etc).
- (Par extension) (Géographie) Passe, col (de montagne).
Variantes orthographiquesModifier
DérivésModifier
AnagrammesModifier
ItalienModifier
ÉtymologieModifier
Nom commun Modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
ode \ˈo.de\ |
odi \ˈo.di\ |
ode \ˈo.de\ féminin
- Ode.
Voir aussiModifier
- ode sur l’encyclopédie Wikipédia (en italien)
LatinModifier
ÉtymologieModifier
- Du grec ancien ᾠδή, ôidế.
Nom commun Modifier
Cas | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Nominatif | ode | odae |
Vocatif | ode | odae |
Accusatif | oden | odas |
Génitif | odes | odarum |
Datif | odae | odis |
Ablatif | ode | odis |
ode \Prononciation ?\ féminin
- (Musique) Ode, chant.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
VariantesModifier
SynonymesModifier
Dérivés dans d’autres languesModifier
AnagrammesModifier
RéférencesModifier
- « ode », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage
NéerlandaisModifier
ÉtymologieModifier
- Du grec par le français.
Nom commun Modifier
Nombre | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Nom | ode | oden odes |
Diminutif | — | — |
ode \Prononciation ?\ masculin/féminin
- Ode.
- (Sens figuré) de wijze waarop je dit kerstdiner hebt voorbereid was een ode aan mama
- la façon dont tu as préparé ce dîner de Noël fut une ode à maman
- (Sens figuré) de wijze waarop je dit kerstdiner hebt voorbereid was een ode aan mama
SynonymesModifier
Taux de reconnaissanceModifier
- En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
- 96,9 % des Flamands,
- 95,5 % des Néerlandais.
PrononciationModifier
- (Région à préciser) : écouter « ode [Prononciation ?] »
AnagrammesModifier
RéférencesModifier
- ↑ Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]