rite
FrançaisModifier
ÉtymologieModifier
- Du latin ritus (« rite »).
Nom commun Modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
rite | rites |
\ʁit\ |
rite \ʁit\ masculin
- (Religion) Ensemble des règles et cérémonies en usage dans une religion.
- Et s'il y a un judaïsme de rite aschkenazi, avec son caractère propre, qui le distingue nettement du judaïsme sefardi, ce n'est pas d'Allemagne qu'il est originaire, mais bien de France. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Il offre des sacrifices, aux autres dieux selon le rite albain, à Hercule selon le rite grec, suivant en cela la règle établie par Évandre. — (Tite-Live, Histoire romaine, éd. 'Les belles Lettres, 1940, texte établi par J. Bayet et traduit par G. Baillet, tome 1, livre 1, § VII, p.13)
- (Au pluriel) Cérémonies même d’un culte.
- Les rites sacrés.
- Des rites secrets.
- Les rites grecs.
- (Par analogie) (Au pluriel) Cérémonies propres à une institution.
- La loi salique en son titre XLVI nous décrit minutieusement les rites formalistes de l'institution, rites antérieurs aux invasions, semble-t-il ; ces rites rapprochent aussi l’affatomie des legs et du testament, alors que les germains ignorent les actes à cause de mort originairement. Il est frappant qu'il y ait un dessaisissement formaliste effectué inter vivos, mais l'effet complet de l'acte n'est réalisé que post mortem. Il y a cérémonie de dessaisissement et de déclaration de volonté au mallum puis mise en possession immédiate du bénéficiaire […]. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l'Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e éd., 1956, p.120-121)
- (Franc-maçonnerie) Ensemble des cérémonies, et organisation des divers degrés qu'il est possible d'acquérir dans l'organisation.
- Le Rite Écossais ancien et accepté comporte trente-trois degrés, dont à peine la moitié sont effectivement pratiqués.
- (Figuré) Comportement répétitif.
- […], Lestrange, procédant au rite habituel, fit mine d'enlever le béret, piqué d'une rose, dont Aïssa avait, ce jour-là, gaminement coiffé ses lourds cheveux... — (Victor Margueritte, Un cœur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921 p. 135)
- Une femme de 34 ans, non mariée, atteinte d'une névrose obsessionnelle compulsionnelle et se plaignant principalement d'être contrainte à un rite de lavage par une mysophobie et un manque de confiance en quoi que ce soit. — (Encéphale : journal de neurologie et de psychiatrie, 1969, vol.58, page 300)
Variantes orthographiquesModifier
Apparentés étymologiquesModifier
TraductionsModifier
PrononciationModifier
- France : écouter « un rite [ɛ̃ ʁit] »
AnagrammesModifier
Voir aussiModifier
- rite sur l’encyclopédie Wikipédia
RéférencesModifier
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (rite), mais l’article a pu être modifié depuis.
AnglaisModifier
ÉtymologieModifier
- Du latin ritus (« rite »).
Nom commun Modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
rite \Prononciation ?\ |
rites \Prononciation ?\ |
rite
- (Religion) Rite.
PrononciationModifier
→ Prononciation manquante. (Ajouter)
- États-Unis : écouter « rite [Prononciation ?] »
HomophonesModifier
AnagrammesModifier
LatinModifier
ÉtymologieModifier
- De ritus (« rite »).
Adverbe Modifier
rite \Prononciation ?\
- Rituellement, religieusement, selon les rites.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Forme de nom commun Modifier
rite \Prononciation ?\
AnagrammesModifier
RéférencesModifier
- « rite », dans Félix Gaffiot, Dictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage
NéerlandaisModifier
ÉtymologieModifier
- Du latin ritus (« rite »).
Nom commun Modifier
rite
- (Religion) Rite.
SynonymesModifier
Taux de reconnaissanceModifier
- En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
- 72,9 % des Flamands,
- 76,8 % des Néerlandais.
PrononciationModifier
- (Région à préciser) : écouter « rite [Prononciation ?] »
AnagrammesModifier
RéférencesModifier
- ↑ Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]