Utilisateur:CastorePollux/Brouillon/ferronage

Français modifier

Étymologie modifier

1. → voir ferrus Tiré de fer + -onnage, de -age signifiant un droit, 2. Tiré de fer + -onnage, de -age signifiant une activité, ou un métier, (bas-latin ferro (faber ferrarius), forgeron , latin ferronnus, ferrunnus, ferrionus , ouvriers travaillant le fer, ou ferrator, maréchal-ferrant ). 3. De ferrus, fer à cheval, ferrare, ferrer un cheval.


Nom commun modifier

ferronnage \ \ masculin

  1. Hapax (Droit féodal) Un seul emploi existant : «  Droit de ferronnage ».
    • On lève encore à Thouars plusieurs droits comme prévôté, jaillage, bûchage, ferronnage, mestriquets. — (Jean-Baptiste Louis Harcher, Traité des fiefs sur la coutume de Poitou, chap. 12, §. 4., Felix Faulcon, 1762)
    • Consistait dans un denier que doit chaque marchand de fer tous les jours de marché, et dans un chef-d'œuvre, comme le portent les titres, c'est-à-dire, dans un outil de fer que le propriétaire du droit de ferronage a droit de choisir dans l' étalage , de ces mêmes marchands aux quatre foires de la ville de Thouars[…] — (Nicolas Guyot, Répertoire universel et raisonné de jurisprudence civile vol. 73)
  2. (Métier) Nom de métier , qui travaille ou qui vend des objets en fer, ferronnerie , Groupement professionnel.
    • enfin, les élèves étant divisés dans l'école, en groupes professionnels,reçoivent, dès qu'ils sont suffisamment avancés, des objets façonnés par des ouvriers de leur spécialité, pièces de serrurerie, charpente, ferronnage, construction de navires, etc — (La Réforme sociale (Paris, 1884 ))
  3. Maréchallerie, et,(Désuet) en particulier, fonction de maréchal-ferrant des écuries du roi.
    • Atelier de maréchalerie et ferronnage

Variantes modifier

  • ferronage
  • féronage

Apparentés étymologiques modifier

fer et ses nombreux dérivés:


Apparenté par le sens (section inconnue) modifier

Travail d’un matériaux. Employé avec :

Synonymes modifier

Moyen français modifier

Nom commun modifier

  1. (Métier) Nom de métier , féron, qui travaille ou qui vend le fer, ferronnerie .
    • Et ledict Colin nepveu, febure, a aussy attesté, en tant que touche son mestier de ferronnage, que l'ouvraige par luy faicte de son mestier et lyvré en icelle église […] — (Charles Cerf, Histoire et description de Notre-Dame de Reims (1492) , page 409)

Ancien français modifier

Nom commun modifier

Attestations historiques modifier

Ce droit est attesté à Auxerre, en 1290  : De Ferronis. Omnes vendentes ferrum debent unum den. Des ferronniers. Tous les vendeurs doivent [donner] un fer. (Du Cange, FERRONNUS et FERRUNNUS) (Index MS. redituum Episcopat. Autissiodor. circa ann. 1290)

  • (Droit) pas d’attestation écrite du terme exact.

Synonymes modifier

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Références modifier

  • Jean-Baptiste-Bonaventure de Roquefort, Dictionnaire étymologique de la langue françoise, tome 1.
  • Du Cange et al., Glossarium mediæ et infimæ latinitatis. Niort : L. Favre, 1883-1887 Ferrum1
  • Frédéric GodefroyDictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage