estoc
FrançaisModifier
ÉtymologieModifier
- (Date à préciser) De l’ancien français estoc, dérivé du proto-germanique *stukōną (moyen haut-allemand : stoken (« poignardé, transpercé »)).
Nom commun 1 Modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
estoc | estocs |
\ɛs.tɔk\ |
estoc \ɛs.tɔk\ masculin
- (Armement) Épée d’armes frappant de pointe (XVe-XVIe siècle).
- Le capitaine était brave et se serait fort peu soucié d’un larron l’estoc au poing. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- (Littéraire) L’héritage paternel.
- La décomposition du chétif estoc de ceux-ci s’opérait avec d’autant plus de rapidité, qu’ils se mariaient — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, 1841, Première partie/Livre premier)
- (Escrime) Épée longue et étroite qui ne servait qu’à percer.
- Pointe d’une épée, d’un sabre.
- Il fut donc défendu aux champions de se servir de l’estoc ; il ne devait frapper que de taille. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Cape, que par derrière, avec pompe, l’estoc
Lève, comme une queue insolente de coq, [...] — (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac (1897), I, 2.)
- (Foresterie) Tronc d’arbre.
- Les gardes veillent encore et enjoignent aux facteurs de veiller à ce que dans un temps de neige, les ouvriers dégarnissent bien les souches, pour ne pas faire une mauvaise coupe, et à ce qu’ils aient également l’attention de bien débuissonner, et de ne pas laisser de vieux chicots ni estocs. — (Statistique générale et particulière de la France et de ses colonies, tome III, ouvrage collectif, 1803)
- (Sens figuré) Pénis en érection.
- Le pauvre Florent n’était pas sans savoir que la raideur de son estoc tirait à sa fin et que je risquais fort d’être sa dernière chance de postérité. — (Hervé Gagnon, L’Héritage des cathares, Damné, Hurtebise, 2010, page 18)
DérivésModifier
TraductionsModifier
Nom commun 2Modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
estoc | estocs |
\ɛs.tɔk\ |
estoc \ɛs.tɔk\ masculin
PrononciationModifier
- France (Vosges) : écouter « estoc [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « estoc [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « estoc [Prononciation ?] »
- France (Toulouse) : écouter « estoc [Prononciation ?] »
AnagrammesModifier
→ Modifier la liste d’anagrammes
RéférencesModifier
- « estoc », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- Jean-François Michel, Dictionnaire des expressions vicieuses usitées dans un grand nombre de départemens et dans la ci-devant Province de Lorraine, Nancy, 1807.
Ancien françaisModifier
ÉtymologieModifier
- Déverbal de estoquier (« frapper ») dérivé de toquer, avec le préfixe es-, à comparer avec le mot wallon stok avec le même sens.
Nom commun Modifier
estoc \Prononciation ?\ masculin
- Souche, tronc, pieu, poutre.
- Souche, racine, extraction.
- Chef-lieu.
- Estoc, pointe.
- ferir d’estoc.
- (frapper) avec la pointe de l’épée.
- ferir d’estoc.
Apparentés étymologiquesModifier
Dérivés dans d’autres languesModifier
- Français : estoc
AnagrammesModifier
RéférencesModifier
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
Ancien occitanModifier
Cette entrée est considérée comme une ébauche à compléter en ancien occitan. Si vous possédez quelques connaissances sur le sujet, vous pouvez les partager en modifiant dès à présent cette page (en cliquant sur le lien « modifier le wikicode »). |
ÉtymologieModifier
- Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Nom commun Modifier
estoc masculin
- (Armement) Estoc, épée.
RéférencesModifier
- François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage