Voir aussi : Jack

Français modifier

Étymologie modifier

De l'anglais jack.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
jack jacks
\dʒak\
 
Un embout jack (1).
 
Un jack (3).

jack \dʒak\ masculin

  1. (Audiovisuel) (Anglicisme) Prise, fiche mâle.
    • Un jack téléphonique.
    • Un abonné appelle. L'opérateur introduit la fiche arrière dans le jack de cet abonné et abaisse la clé d'écoute : il entre en communication. — (A. Leclerc, Télégr. et téléph., 1924)
    • Avec l'aide de son technicien, ils avaient mis au point une bidouille qui permettait de passer les postes de 40 canaux en 120 canaux grâce à une prise jack que nous appelions « suppo ». — (Didier Verchère, Citizen-Band, la CB ce réseau oublié, chez l'auteur, 2021, p. 115)
  2. (Textile) (Anglicisme) Appareil de filature, différent de la mule-jenny.
  3. (Québec) (Anglicisme) Cric.

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Paronymes modifier

Voir aussi modifier

Références modifier

Anglais modifier

Étymologie modifier

(XIVe siècle)[1] De Jack qui a désigné un homme du commun, un serviteur (→ voir jacquerie en français), par la suite appliqué au domaine technique à des outils remplissant la tâche d’ouvriers, de serviteurs[1].
(XVIIe siècle) Il désignait un être humain mâle et, en apposition, tout animal mâle → voir jackass et jackrabbit. Pour le sens de « connecteur audio », c’est proprement une « fiche mâle ».
(Vers 1630) Sens de « petit drapeau de proue » qui donnera, un peu plus tard, Union Jack ; peut-être la dérivation sémantique de « [homme] inférieur, de petite taille ».
(1703)[1] Sens de « cric », probablement avec un sens argotique « érectile » qui se retrouve dans jock.
(XVIIIe siècle) Sens de « valet de jeu de carte », calque de l’allemand Bauer (« paysan, valet aux cartes ») reprenant le sens de « homme du commun ».
(Verbe) (1860) Du nom jack (« cric ») ; le composé jack off (« se masturber ») provient d’un ancien sens de jack (« pénis ») repris par la variante jock ; voir jockstrap.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
jack
\ˈdʒæk\
jacks
\ˈdʒæks\
 
A jack (2).

jack \ˈdʒæk\

  1. (Cartes à jouer) Valet.
    • The ace, king, queen, and jack are the highest cards in the deck.
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)
  2. Cric.
  3. Prise, connecteur audio.
  4. (Marine, Vexillologie) Pavillon de beaupré.
  5. (Zoologie) Âne mâle.
  6. Cochonnet, but (boule de petit diamètre servant de but visé dans differents jeux de boules).

Variantes modifier

Dérivés modifier

Verbe modifier

Temps Forme
Infinitif to jack
\ˈdʒæk\
Présent simple,
3e pers. sing.
jacks
\ˈdʒæks\
Prétérit jacked
\ˈdʒækt\
Participe passé jacked
\ˈdʒækt\
Participe présent jacking
\ˈdʒæk.ɪŋ\
voir conjugaison anglaise

jack \ˈdʒæk\ transitif

  1. Soulever avec un cric.
    • When I got a flat tire, I had to jack up the car.
      La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Pronom indéfini modifier

jack \ˈdʒæk\

  1. Que dalle.
    • “Anybody have a clue?”
      “We don’t know jack about the stupid Creators.”
      — (James Dashner, The Maze Runner: Enhanced Movie Tie-in Edition, 2014, ISBN 9780553520569, page 214)

Synonymes modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier

  1. a b et c (En anglais) Douglas Harper, Online Etymology Dictionary, 2001–2020 → consulter cet ouvrage

Néerlandais modifier

Étymologie modifier

Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

Nom commun modifier

jack \Prononciation ?\ masculin

  1. (Sport) Veste de sport.
  2. (Cartes à jouer) Valet.

Synonymes modifier

carte à jouer

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

carte à jouer

Taux de reconnaissance modifier

En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
  • 85,8 % des Flamands,
  • 96,2 % des Néerlandais.

Prononciation modifier

  • Pays-Bas : écouter « jack [aːs] »

Références modifier

  1. Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]