Voir aussi : Louer

FrançaisModifier

ÉtymologieModifier

(Verbe 1) Du moyen français, l’ancien français luer, loier, loer → voir loyer, du latin locāre.
(Verbe 2) Du moyen français louer, de l’ancien français laudar, du latin laudāre.

Verbe 1 Modifier

louer \lwe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se louer)

  1. Donner à louage ou à loyer.
    • On voit, dit-il en goguenardant, que ces Messieurs arrivent de province. À Paris, la mode est passée de massacrer les aubergistes qui refusent de louer leurs chambres. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
    • Le penn-ty est un journalier à qui un propriétaire loue, ou bien à qui un fermier sous-loue une petite maison et quelques terres. À celui qui, ainsi, lui a fourni le moyen de subsister, le penn-ty doit une partie de son labeur. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Et voilà pourquoi, depuis deux mois, […], Cacaine ne trouvait personne qui consentît à lui louer, même en payant d’avance et à un taux certes fort élevé pour le canton, la chambre qu’il sollicitait. — (Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Un tapissier qui loue des meubles. — Louer des automobiles, des chevaux.
  2. Prendre à louage ou à loyer.
    • Les troupeaux transhumants appartiennent tantôt à de riches propriétaires ou capitalistes, tantôt à de petits cultivateurs de Provence, qui les confient à un bayle ou berger chef qui, à ses risques et périls, conduit les troupeaux, loue les pâturages, etc., en un mot se charge de l'estivage moyennant une redevance. — (Marchand (Garde général des forêts), « Le pâturage dans les Alpes », dans la Revue des eaux et forêts: annales forestières, tome 11, Paris, 1872, page 14)
    • Il va quitter sa maison, il en a loué une autre. — Louer un cheval. Louer un ameublement. — Louer une automobile, un piano.
  3. (Pronominal) Se donner à louage, engager son service, son travail pour un salaire.
    • C’est un pauvre homme qui se loue à la journée.
    • Il se loue à qui plus lui donne.
    • — À présent je dis à ma tante que je veux me louer ; c’est mon devoir ; et si elle n’est pas heureuse avec ce qu’elle a, je lui donnerai l’argent que je gagnerai. — (George Sand, Jeanne, 1844)

DérivésModifier

Apparentés étymologiquesModifier

TraductionsModifier

Traductions à trierModifier

Verbe 2Modifier

louer \lwe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Manifester son admiration pour quelque chose ou quelqu’un.

SynonymesModifier

Apparentés étymologiquesModifier

Proverbes et phrases toutes faitesModifier

TraductionsModifier

PrononciationModifier

AnagrammesModifier

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Voir aussiModifier

  • louer sur l’encyclopédie Wikipédia  
  • louer sur le Dico des Ados  

RéférencesModifier

GalloModifier

ÉtymologieModifier

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Verbe Modifier

louer \Prononciation ?\ transitif, 1er groupe (voir la conjugaison) (graphie ABCD)

  1. Louer.

VariantesModifier

RéférencesModifier