guetteur

Français

(Date à préciser) Dérivé de guetter, avec le suffixe -eur.

guetteur \ɡɛ.tœʁ\

Qui guette, qui surveille.
- Marco émergea de son lamento nébuleux et je vis luire, dans ses yeux plaintifs et doux, une lumière guetteuse, un regard capable de ne pas se tromper. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, page 55)

Singulier	Pluriel
guetteur	guetteurs
\ɡɛ.tœʁ\

guetteur \ɡɛ.tœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : guetteuse)

(Marine) (Vieilli) Celui qui était placé dans un phare, dans un sémaphore, pour signaler les bâtiments en vue, pour recevoir leurs signaux et y répondre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
(Histoire) Celui qui se tenait dans le beffroi d’une ville, pour annoncer par le son d’une cloche l’arrivée d’une troupe ennemie, un incendie, etc.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
(Par analogie) Personne (soldat, délinquant…) chargée de veiller, de surveiller.
- Il est bien clair qu’à ce balcon, avec un pare-balles à droite, et sans m’occuper beaucoup des sifflements et claquements, je ne pensais qu’à bien faire mon métier de guetteur. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 70)
- « Il y a des choufs », soit des guetteurs, qui avertissent ces petits délinquants. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 9 janvier 2023, page 3)
- La perspective de griller un havane au bord de la Moselle faisait supporter la position du guetteur couché. — (Sylvain Tesson, La Panthère des neiges, Gallimard, 2019)

Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (guetteur), mais l’article a pu être modifié depuis.