propylée
Étymologie
modifier- (XVIIe siècle) Par l'intermédiaire du latin propylaea, du grec ancien προπυλαια, propylaia (« id. ») pluriel de προπυλαιον, propylaion (« id. ») de pro- (« devant ») et πυλών, pulon, pulê (« porte »).
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
propylée | propylées |
\pʁɔ.pi.le\ |
propylée \pʁɔ.pi.le\ masculin
- (Architecture) Vestibule conduisant à un temple grécoromain.
Le propylée occidental de l’agora romaine a été construit entre 19 et 11 av. J.-C., et possédait une rangée de quatre colonnes ioniques.
- (Par extension) Entrée monumentale, porche ou vestibule situé à l’entrée d’un temple ou d’un lieu public.
- (Surtout au pluriel) Édifice formé de plusieurs portes et orné de colonnes, constituant l’entrée monumentale d’un sanctuaire ou d’une citadelle.
Les propylées de Sounion, d’Éleusis.
Les propylées d’Athènes bâtis à l’entrée de l’Acropole de 437 à 432 av. J.-C. par l’architecte Mnésiclès.
- Édifices érigés de 1783 à 1789 par Claude Nicolas Ledoux aux portes d’entrée du nouveau mur d’octroi dit de la Ferme générale (1786).
Les propylées de Paris 1785-1788.
— (Jean-Pierre Lyonnet, Claude-Nicolas Ledoux, une promenade savante au clair de lune, Éditions Honoré Clair, 2013)
Notes
modifier- Peu de noms masculins se terminent par -ée en français : androcée, apogée, athée (épicène), athénée, Borée/borée, caducée, camée, cicisbée, Colisée, conopée, coryphée (épicène), écomusée, Élysée/élysée (l’adjectif est épicène), Empyrée/empyrée, gynécée, hyménée, hypogée, lépidostée, lépisostée, Lycée/lycée, Macchabée/macchabée, mausolée, Musée/musée, nymphée, périgée, périnée, Pirée, pongée, propylée, Protée/protée, Prytanée/prytanée, pygmée (épicène), romanée, scarabée, sigisbée, spondée, trochée, trophée, vosne-romanée, zée.
Synonymes
modifierVocabulaire apparenté par le sens
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- Somain (France) : écouter « propylée [Prononciation ?] »
- Céret (France) : écouter « propylée [pʁɔ.pi.le] »
Voir aussi
modifier- propylée sur l’encyclopédie Wikipédia