Voir aussi : Allemand

Étymologie

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(1100)[1] En ancien français aleman[2], du latin Alemannus (« relatif aux Alamans »), ancien peuple germanique dont le nom signifie « tous les hommes », selon Asinius Quadratus. Aleman est d’abord devenu alemant par ajout de la terminaison en « -t » du cas régime singulier des adjectifs de deuxième classe en ancien français, puis alemand.

Adjectif

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Singulier Pluriel
Masculin allemand
\al.mɑ̃\

allemands
\al.mɑ̃\
Féminin allemande
\al.mɑ̃d\
allemandes
\al.mɑ̃d\
 
As de feuille d’un jeu de cartes allemand. (1)

allemand \al.mɑ̃\

  1. (Géographie) Relatif à l’Allemagne ; originaire d’Allemagne.
    • On entendait vers Noisseville des hourras et des accents lointains d’une musique allemande. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, Plon-Nourrit & Cie, 86e édition, page 168)
    • Ne sont éligibles que les personnes de nationalité allemande et qui sont majeures. — (Statut de la Caisse locale générale de secours en cas de maladie pour l’arrondissement de Metz-campagne - Valable à partir du 1er janvier 1914, § 97, imp. H. Jauch, Metz, 1914, page 45)
    • En septembre de la même année, Ange avait intégré l’équipe spéciale interrégionale basée à Montpellier, une unité chargée — entre autres — d’éliminer officiers allemands et collaborateurs français. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 8)
    • Des loups sont régulièrement tués sur les routes côté allemand. — (Aurélie Locquet, Une louve gestante tuée dans une collision avec une voiture en Forêt-Noire, France Bleu Alsace , France Bleu Elsass, Dimanche 21 avril 2024)
  2. (Linguistique) Relatif à l’allemand, la langue allemande.
    • Il n’y a pas qu’en Allemagne qu’on utilise des mots allemands.
    • La traduction allemande de France est Frankreich.
    • Par bonheur, Chalumot se passionna pour le vocabulaire allemand, et sa prononciation de phrases épineuses telles que « le bœuf der Ochs, la vache die Kuh, ferme la porte mach die Tür zu », paraissant acceptable, le professeur Moutarde oublia la tentative de mutinerie. — (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)
    • On m'apprenait également le latin, l'allemand - l'anglais n'existait pas encore à l'époque ou, du moins, était considéré par ma mère comme une facilité commerciale à l'usage des gens de peu. — (Romain Gary, La promesse de l'aube, Folio)

Synonymes

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Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Vocabulaire apparenté par le sens

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Traductions

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Nom commun

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Invariable
allemand
\al.mɑ̃\
 
Texte en allemand écrit par Goethe.

allemand \al.mɑ̃\ masculin, au singulier uniquement

  1. (Linguistique) Langue parlée en Allemagne, en Autriche, en Suisse, au Liechtenstein, au Luxembourg et en Belgique (Cantons de l’Est).
    • Othon crut que sa vue le trompait, il avait sous les yeux des personnages qui semblaient par leurs habitudes avoir appartenu à une génération disparue depuis plus d’un siècle, et qui parlaient l’allemand du temps de Karl le Chauve. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
    • La nécessité de pousser aussi loin que possible mes études d’exégèse et de philologie sémitique m’obligea d’apprendre l’allemand. Je n’avais à cet égard aucune préparation ; à Saint-Nicolas, mon éducation avait été toute latine et française. Je ne m’en plains pas. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 166)
    • Je me décide à leur parler allemand : pour qu’ils comprennent mieux, j’emploie mon haut allemand le plus clair, la langue officielle des théâtres de Meiningen et de Weimar, le hanovrien saccadé des auteurs juifs qui déclament les traductions de Verlaine. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
    • On apprenait – on s’apprenait – des notions hétéroclites mais passionnantes. Avant tout, les langues, cela va de soi. L’allemand, bien sûr, bien que les plus enragés prétendissent qu’il n’y aurait plus, la présente guerre terminée, ni Allemagne ni peuple allemand, et que c’était donc perdre son temps. À quoi les purs esthètes, dont j’étais, répliquaient par la beauté de la langue et la noblesse du geste gratuit. — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 154)
    • L’Allemagne, en ce temps-là, était encore l’Athènes de l’Europe ; et puis l’allemand était la langue de la science de l’Antiquité, de l’Altertumswissenschaft. — (Paul Veyne, Et dans l’éternité je ne m’ennuierai pas. Souvenirs, Albin Michel, 2014, page 27)
Le code de cette langue (allemand) dans le Wiktionnaire est de.

Synonymes

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Hyperonymes

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Hyponymes

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Traductions

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Prononciation

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Homophones

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Paronymes

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Voir aussi

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Références

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