Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Mot dérivé de bande, avec le suffixe -eau.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
bandeau bandeaux
\bɑ̃.do\

bandeau \bɑ̃.do\ masculin

 
Un bandeau. (sens 1)
 
Elle lui met un bandeau sur les yeux. (sens 2
  1. Bande qui sert à ceindre le front et la tête.
    • Les uns ont de petits bandeaux sur le front ; les autres une manière de toupet à la Benjamin Constant. — (Anatole Claveau, « Les Snobs », dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., page 35)
    • L’usage du chrémeau nous conduit ainsi naturellement à celui du bandeau de lin que les confirmands tiennent à la main en s’approchant du Pontife et dont on leur bande le front après l’onction sacramentelle. — (D. L. J., « La Confirmation », dans Le Messager des fidèles, n° 9 du 21 novembre 1887, Maredsous (Province de Namur) : Abbaye de Saint-Benoit, page 452)
  2. Coiffure en bandeaux, séparant les cheveux au milieu du front et les ramenant sur les côtés du visage.
    • On la croyait moins vieille, à cause de ses cheveux bruns, dont les bandeaux entouraient sa figure blême, marquée de petite vérole. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
    • Il jeta un coup d’œil et vit que la jeune femme avait des bandeaux noirs et un air gentil. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 65)
    • J’aimais les visites de Mme Saint-Alban, une femme encore belle, crépue de frisures naturelles qu’elle coiffait en bandeaux, tôt ébouriffés. Elle ressemblait à George Sand, et portait en tous ses mouvements une majesté romanichelle. — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 108)
    • Son chapeau avait dû tomber au cours de l’agression, et sa chevelure à moitié défaite tombait derrière, en masse épaisse retenue par un peigne d’or, tandis que deux bandeaux aux reflets fauves se divisaient également au-dessus du front, un peu ondulés sur les tempes. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
    • Ses bandeaux déjà gris, un peu en désordre, lui donnaient l’air négligé d’une femme qui n’attend plus rien. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 14)
    • D’un ton un peu mystérieux elle a confié à la garde : « J’avais de beaux cheveux, je les coiffais en bandeaux autour de ma tête. » — (Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, page 70)
    • Le bandeau royal, Le diadème dont anciennement les rois se ceignaient la tête.
    • Ceindre le bandeau royal.
  3. Bande, ou d’un morceau d’étoffe en plusieurs doubles, qu’on met sur les yeux de quelqu’un pour l’empêcher de voir.
    • Mettre un bandeau à quelqu’un, sur les yeux de quelqu’un.
    • Un épais bandeau.
    • Les peintres et les poètes représentent l’Amour avec un bandeau sur les yeux.
  4. (Sens figuré) Espèce d’aveuglement moral qui naît d’une passion, d’une prévention, ou d’ignorance.
    • Avoir un bandeau sur les yeux.
    • Arracher le bandeau, faire tomber le bandeau de dessus les yeux de quelqu’un.
  5. (Architecture) Plate-bande unie, en saillie sur le nu du mur autour d’une baie de porte ou de fenêtre, destinée à tenir lieu de chambranle.
  6. (Typographie) Vignette gravée, en forme de frise, en tête de chapitre.
  7. (Journalisme) Partie placée en haut d’une page de une, occupant généralement toute la largeur du journal.

Dérivés modifier

Traductions modifier

Traductions à trier modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

  • bandeau sur l’encyclopédie Wikipédia  
  • bandeau sur le Dico des Ados  

Références modifier