Wiktionnaire:Conventions typographiques
Conventions typographiques
Placement des espacesModifier
Cas des signes de ponctuationModifier
Pour placer les espaces autour des signes de ponctuation, la règle est :
- toutes les ponctuations formées d’un nombre impair de signes (. , …), à l’exception du pourcent (%), prennent une espace après ;
- les ponctuations formées d’un nombre pair de signes (? ! ; :) prennent une espace insécable avant et une espace après ;
- les guillemets en chevrons doubles (« ») ou chevrons simples (‹ ›) prennent des espaces à l’intérieur et des espaces à l’extérieur de ce qui est mis entre guillemets, sauf si le caractère suivant est une ponctuation n’exigeant pas d’espace ;
- les guillemets anglais double (“ ”) ou simple (‘ ’) ne prennent pas d’espace à l’intérieur de ce qui est mis entre guillemets, mais en prennent à l’extérieur, sauf si le caractère suivant est une ponctuation n’exigeant pas d’espace ;
- le pourcent (%) prend une espace avant (qui le sépare du nombre).
Le tableau ci-dessous résume cette convention en français :
Nom de la ponctuation | Signe | Espace avant | Espace après | Exemple |
---|---|---|---|---|
point | . | non | oui | Je pense. Tu suis. |
virgule | , | Je cours, je vole. | ||
points de suspension | … | J’hésite… Je ne sais pas. | ||
point d’interrogation | ? | oui (insécable) |
oui | Tu crois ça ? Tu es sûr ? |
point d’exclamation | ! | Oui je le pense ! Absolument ! | ||
point-virgule | ; | D’une part ; d’autre part. | ||
deux-points | : | Ce que je pense : rien du tout. | ||
guillemet ouvrant | « | oui | oui (insécable) |
J’ai dit : « Au boulot » mais ils n’ont rien fait. Alors j’ai répété « Au boulot ». |
guillemet fermant | » | oui (insécable) |
oui (sauf si elle précède une ponctuation n’exigeant pas d’espace) | |
guillemet simple ouvrant | ‹ | oui | oui (insécable) |
J’ai dit : ‹ Au boulot › mais ils n’ont rien fait. Alors j’ai répété ‹ Au boulot ›. |
guillemet simple fermant | › | oui (insécable) |
oui (sauf si elle précède une ponctuation n’exigeant pas d’espace) | |
guillemet anglais double ouvrant | “ | oui | non | J’ai dit : “Au boulot” mais ils n’ont rien fait. Alors j’ai répété “Au boulot”. |
guillemet anglais double fermant | ” | non | oui (sauf si elle précède une ponctuation n’exigeant pas d’espace) | |
guillemet anglais simple ouvrant | ‘ | oui | non | J’ai dit : ‘Au boulot’ mais ils n’ont rien fait. Alors j’ai répété ‘Au boulot’. |
guillemet anglais simple fermant | ’ | non | oui (sauf si elle précède une ponctuation n’exigeant pas d’espace) | |
pourcent | % | oui (insécable) |
non | D’accord à 100 %. |
Les espaces qui précèdent les points d’interrogation et d’exclamation, les deux-points, le point-virgule, le guillemet fermant et le pourcent, ainsi que celles qui suivent le guillemet ouvrant, sont automatiquement transformées en espaces insécables par le logiciel. Dans la mesure du possible, n’utilisez pas d’entités HTML pour espacer les guillemets.
Quant aux points de suspension, il est recommandé d’utiliser le caractère spécial « … » (disponible en dessous de la page d’édition) plutôt que d’écrire trois points. Cela permet notamment d’éviter les erreurs de nombre de points, assez fréquentes.
Notons que deux signes, bien que définis en tant que signes de ponctuation, ne participent pas à la ponctuation : le trait d’union (-) et l’apostrophe (’). Ils ne prennent ni espace avant ni espace après.
Cas des signes non ponctuantsModifier
Le tableau ci-dessous résume la convention pour les signes non ponctuants :
Signe | Contexte | Espace avant | Espace après |
---|---|---|---|
{ ( [ ⟨ | tous | oui | non |
} ) ] ⟩ | non | oui | |
< | en tant que symbole mathématique | oui | oui |
en association avec >, par exemple <xyz> | non | ||
> | en tant que symbole mathématique | oui | oui |
en association avec <, par exemple <xyz> | non | ||
+ - = | en tant que symbole mathématique | oui | oui |
/ \ et | | tous | dépend du contexte | dépend du contexte |
Signes recommandésModifier
GuillemetsModifier
Le guillemet ouvrant («) et le guillemet fermant (») sont recommandés, au lieu des guillemets « anglais » (") (qui ne sont pas exactement des guillemets anglais au demeurant…), dans le Wiktionnaire.
L’utilisation de guillemets pour mettre en évidence un titre d’œuvre est strictement interdite : utilisez l’italique.
Les guillemets sont par contre utilisés pour dénoter un signifié, par opposition à un signifiant. Voir Différence entre signifiant (écrit en italique) et signifié (mis entre guillemets).
ApostropheModifier
Le caractère « ’ » utilisé habituellement dans les livres pour figurer l’apostrophe, et qu’on appelle apostrophe typographique (ou guillemet-apostrophe dans la norme Unicode, avec l’identifiant U+2019), est disponible en-dessous de la page d’édition. Son usage est préféré dans le texte et le titre des pages, comme par exemple dans « aujourd’hui ». Il est recommandé par Unicode comme caractère pour représenter l’apostrophe, à la place du caractère « ' » (apostrophe dactylographique, U+0027) qui, lui, est disponible sur les claviers mais représente beaucoup plus de symboles (apostrophe, guillemet droit, prime, virgule culbutée ou okina, saltillo, etc.). L’apostrophe typographique a l’avantage de fournir un bien meilleur résultat quand la page est imprimée, et de ne pas confondre le logiciel Wiki (qui utilise les doubles et triples apostrophes pour gérer l’italique et le gras). Ainsi, « l’''avantage'' » donnera « l’avantage », sans risque de confusion.
Vous trouverez cette apostrophe typographique sur un des boutons en haut de la fenêtre d’édition ( ), ou en dessous de la fenêtre d’édition, au tout début de la barre des caractères spéciaux. Si vous êtes un utilisateur enregistré et utilisez le navigateur Firefox, vous pouvez activer dans vos préférences le gadget specialchars qui, entre autres, insère automatiquement une apostrophe typographique lorsque vous tapez une seule fois sur la touche de l’apostrophe habituelle lors de l’édition d’une page.
Pour faciliter les recherches dans le cas où il y a une apostrophe dans un titre de page, il est recommandé de créer une redirection entre un titre utilisant l’apostrophe dactylographique et le titre utilisant l’apostrophe typographique.
Pour certaines langues, une autre apostrophe est préférable. → voir Wiktionnaire:Apostrophes
ItaliqueModifier
Ces règles sont les règles typographiques usuelles en français, auxquelles s’ajoutent quelques particularités pour le Wiktionnaire.
- On emploie l’italique dès que l’on utilise un mot ou une locution en tant que signifiant ou autonyme.
- On emploie l’italique pour écrire les mots étrangers. Voir Italique et mots étrangers.
- On emploie l’italique pour les titres d’œuvres, littéraires ou visuelles.
- Dans le cas des articles de revue, des titres de poème faisant partie d’un recueil et de morceaux analogues, on utilisera les guillemets pour réserver l’italique au titre de la revue, du journal ou du recueil dont il fait partie, selon le cas. Il en va de même, par analogie, pour les titres de chanson. Voir à ce sujet la rubrique Citations.
Quand un élément normalement en italique (titre d’œuvre, citation en langue étrangère, etc.) est inséré dans un texte en italique, cet élément est disposé en romain (non italique) pour des raisons de logique. En aucun cas cet élément ne sera mis en évidence différemment (en utilisant des guillemets par exemple).
- Dans le Wiktionnaire, l’italique est utilisé pour les exemples et les citations.
- Dans le Wiktionnaire, l’italique est aussi utilisé pour composer les définitions qui traitent de la forme du mot plutôt que de son sens (et qui ne sont donc pas vraiment des définitions). Dans ce cas, si le mot lien commence par une voyelle, il est précédé de l’article de et non de d’, pour plus de lisibilité.
- Variante orthographique de justaucorps.
- Masculin pluriel de légal.
- Pluriel de abeille.
- Génitif singulier de αφηγητής.
- Dans le Wiktionnaire, dans la liste des traductions d’un mot, on n’écrira pas les mots en italique mais en romain normal.
Italique et mots étrangersModifier
L’italique est utilisé pour les mots étrangers et les locutions étrangères écrits en alphabet latin.
- Je ne vois aucun problème a priori.
- Le Dasein est une notion souvent abordée par les philosophes du XXe siècle.
Si le mot étranger est écrit dans un autre alphabet, il n’est pas écrit en italique dans cet autre alphabet, mais sa transcription en alphabet latin est écrite en italique. Ainsi pour le grec : χρόνος, chronos.
Cependant, si le mot écrit dans un autre alphabet est traité comme un autonyme (ou signifiant), il est écrit en italique.
- Le mot grec χρόνος signifie « temps ».
À noter que les mots étrangers « naturalisés » français s’écrivent sans italique.
- Ce site Web a refait son look.
Différence entre signifiant (écrit en italique) et signifié (mis entre guillemets)Modifier
Le signifiant est le mot considéré pour sa forme, en tant que mot, et non pour son sens. C’est aussi ce qu’on appelle un autonyme, soit un mot qui se désigne lui-même. Un signifiant s’écrit en italique.
Le signifié est le sens du mot considéré. C’est en quelque sorte sa définition. Le signifié se met entre guillemets.
- Le mot thanatonaute signifie littéralement « voyageur de la mort ».
- Puîné est le mot qu’on utilisait autrefois pour dire « cadet ».
- Le mot grec χρόνος signifie « temps ».
Caractères grasModifier
Dans le Wiktionnaire, le caractère gras est à utiliser parcimonieusement dans les articles. Il est quasi-exclusivement réservé :
- À l’écriture de l’orthographe exacte du mot et de ses dérivés.
- Exemple : mot /mo/ masculin (pluriel : mots)
- À marquer le mot défini dans une phrase d’exemple, quelle que soit la forme prise par ce mot.
- Exemple : Il n’aime pas les fruits. - Pour ne… pas
Dans la suite de l’article, il est conseillé de ne pas abuser de l’emphase forte. Pour mettre un mot en relief, il est plus judicieux d’utiliser l’emphase moyenne (code wiki ''…''), que la plupart des navigateurs graphiques rendent par des caractères en italique.
MajusculesModifier
- Dans les noms d’organismes ou d’associations en français, on mettra de préférence une majuscule (ou capitale) au premier mot seulement, les mots suivants commençant par une minuscule. Exemple : École normale supérieure (plutôt que École Normale Supérieure). Cette règle a cependant des exceptions. Exemples :
- la préfecture de la Haute-Savoie (nom propre comportant un trait d’union) ;
- le Muséum d’Histoire naturelle (usage historique).
- Les titres d’œuvres ne respectent pas cette règle : voir la section Citations.
- Dans les noms d’organismes ou d’associations dans une langue autre que le français, on appliquera les conventions typographiques de la langue. On écrira par exemple : la British Academy of Film and Television Arts.
- Les majuscules s’écrivent toujours avec les accents et autres caractères diacritiques (É, Œ, Ç, etc.), au même titre que les minuscules.
- On trouvera un exposé plus complet de ces questions à la page Les majuscules / minuscules, qui résume les règles de l’Imprimerie nationale de France et de l’Office québécois de la langue française.
AbréviationsModifier
Abréviations de dictionnaireModifier
Pour assurer une meilleure lisibilité, il est déconseillé d’abréger les mots du langage courant dans le corps des articles. On évitera donc par exemple les abréviations du type de c.-à-d. (ou i.e.) pour c’est-à-dire, par ex. pour par exemple, env. pour environ, qqn pour quelqu’un, etc.
Dans un dictionnaire papier, on retrouve beaucoup d’abréviations : n. m. f. par exemple. Elles sont essentiellement utilisées pour gagner de la place, pour que le livre ne soit pas plus énorme qu’il ne l’est déjà. Or, nous sommes ici sur un support informatique : ces limites ne sont donc pas valables.
En particulier, les citations d’auteurs classiques données par les anciens dictionnaires (Littré, Gaffiot, etc.) utilisent systématiquement des abréviations pour leurs noms (par exemple Cic. pour Cicéron, Liv. pour Tite-Live, etc.). De telles abréviations sont à proscrire absolument.
Cependant, certaines personnes préfèrent les abréviations pour des raisons esthétiques… Aussi utilise-t-on un modèle pour chaque terme qui devrait (dans un dictionnaire papier) être sous forme abrégée : il sera plus facile dans l’avenir de changer ce modèle pour qu’il se conforme aux préférences du lecteur… Mais on n’en est pas encore là.
Les modèles utilisés sont réunis dans la liste de tous les modèles.
Abréviations usuellesModifier
Certaines abréviations usuelles sont tout de même utilisées. C’est le cas de :
- etc. qui se termine toujours par un point abréviatif (qui « absorbe » donc un point final) et ne doit jamais être suivi de points de suspension. D’une manière générale, cette abréviation devrait toujours être placée après la dernière virgule d’une liste ouverte contenant au moins trois éléments. Entre la virgule et l’abréviation, il faut toujours utiliser une espace insécable (qui s’écrit ).
- Exemple : des pommes, des poires, des scoubidous, etc.
- p., pour page, dans les références d’une citation. Cette abréviation est déconseillée : il vaut mieux écrire page en toutes lettres. Quand elle est utilisée en pratique, elle est souvent suivie d’une espace insécable (qui s’écrit ) puis d’un numéro. (Prise de position de la communauté sur le sujet)
NombresModifier
Il est recommandé d’écrire les nombres à un seul chiffre en toutes lettres. Certains guides typographiques recommandent de faire de même jusqu’à 12 inclusivement, voire 16 ou 20.
- Au bout de deux ans d’existence et non au bout de 2 ans d’existence.
Évitez, autant que possible, de commencer une phrase par un nombre écrit en chiffres.
- Quatre-vingt-dix-neuf pour cent des avocats font une mauvaise réputation à tout le reste et non 99 % de tous les avocats font une mauvaise réputation à tout le reste.
Lorsqu’on écrit un nombre en chiffres, les règles qui suivent s’appliquent.
- On écrit un nombre entier naturel à valeur ordinale (qui représente un numéro d’ordre) sans y insérer d’espace. (Note : certains numéros normalisés comme le numéro de sécurité sociale, de compte bancaire, etc. suivent une règle d’espacement qui leur est propre et qui prévaut sur les règles présentées ici.)
- l’année 1975 (et non l’année 1 975), la page 2877 (et non la page 2 877), la chambre 2806 (et non la chambre 2 806), le matricule 762987 (et non le matricule 762 987), il a terminé à la 3521e place (et non il a terminé à la 3 521e place)
- On écrit tout autre nombre en séparant ses chiffres par tranches de trois à l’aide d’une espace insécable, pour la partie entière en partant du chiffre des unités et pour l’éventuelle partie décimale en partant du chiffre des dixièmes.
- Lyon compte 2 142 732 habitants [obtenu par la syntaxe
{{nobr|2 142 732}}
afin de rendre les espaces insécables] (et non Lyon compte 2142732 habitants ni Lyon compte 2.142.732 habitants), ce livre comporte 2 877 pages (et non ce livre comporte 2877 pages), le résultat est : 1 236,789 76 (et non le résultat est : 1236,78976)
- Lyon compte 2 142 732 habitants [obtenu par la syntaxe
- On écrit un nombre négatif en accolant le signe « moins » au nombre, sans espacement. (Note : le signe « moins » se représente en principe par le caractère unicode U+2212, qui peut être directement encodé par l’entité html
−
).- −2 598 [obtenu par la syntaxe
−{{nobr|2 598}}
] (et non -2598)
- −2 598 [obtenu par la syntaxe
- On écrit un nombre réel dont la partie décimale est non nulle en utilisant la virgule comme séparateur des parties entière et décimale.
- π égale 3,141 59… (et non π égale 3.141 59…)
- Lorsqu’un nombre suit ou précède soit son unité écrite sous forme symbolique, soit le nom qu’il détermine sous forme abrégée, l’espace les séparant doit être rendue insécable. Cette règle peut être étendue aux cas où l’unité ou le nom ne sont pas abrégés.
- 16 A [
{{nobr|16 A}}
], p. 36 [{{nobr|p. 36}}
]
- 16 A [
DatesModifier
AnnéesModifier
Toutes les dates sont données dans le calendrier grégorien, avec pour point zéro (ou an zéro) l’année (conventionnelle) de naissance de Jésus-Christ, c’est-à-dire :
- 1950, 1200, 100 pour les années positives ;
- 24 av. J.-C. pour les années négatives.
Utilisez {{avJC}}
qui affiche « av. J.-C. » pour plus d’harmonie dans les articles.
Toute date donnée dans un autre calendrier devra clairement indiquer duquel il s’agit (calendrier julien, éthiopien, maya, juif, hégire, républicain, etc.) et donner son équivalence grégorienne.
SièclesModifier
Les siècles sont écrits en chiffres romains, suivis de e ou er (le modèle {{siècle2}}
est recommandé). On écrit toujours le mot « siècle » :
- Au XVIe siècle (et non « au XVIe ») ;
- Dès le Ier siècle ;
- Au XXe siècle av. J.-C. (cf
{{avJC}}
).
CitationsModifier
Idéalement, les citations apparaissent en ordre chronologique croissant, suivies des exemples génériques. Par exemple :
- […] il reste à examiner si mon système remédie en effet à tous ces défauts sans en introduire d’équivalents, et c’est à cet examen que ce petit ouvrage est destiné. — (Jean-Jacques Rousseau, Dissertation sur la musique moderne, 1743)
- Il me reste à vous dire que ce Prévan, que vous connaissez peu, est infiniment aimable, & encore plus adroit. — (Pierre Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses, Lettre 70, 1869)
- Que me reste-t-il à faire ?
Pour les citations utilisées, surtout dans les exemples, on mettra toujours :
- la citation elle-même en italique ;
- le nom de l’auteur en romain ;
- le titre de l’œuvre en italique.
Les occurrences du lexème vedette y seront signalées en gras, incluant les occurrences apparaissant dans la référence. Par exemple, à l’article Haïti :
- J’espère parvenir à prouver cette nécessité morale, quand j’arriverai à parler du rétablissement des relations entre la France et Haïti, après dix années de séparation. — (Beaubrun Ardouin, Étude sur l’histoire d’Haïti, 1853)
On fera attention de ne pas mettre en gras les homographes de nature différente. Par exemple, à l’article chrétien, l’adjectif donnera cet exemple :
- Il n’est pas rare d’entendre ou de lire, dans les milieux chrétiens, des considérations sur la façon dont les chrétiens devraient aborder les musulmans et leur faire entendre un «témoignage chrétien» qui, dit-on, en finirait enfin avec la timidité et la superficialité de tous ces tenants du dialogue islamo-chrétien qui, jusqu’à présent, ont été infidèles à leur devoir d’évangélisation. — (Jean-Marie Gaudeul, « Pour l’histoire du dialogue islamo-chrétien : sur un passage du Directoire de 1881 des Missionnaires d’Afrique », in Histoire et missions chrétiennes, numéro 8 : Vous avez dit « Pères Blancs » ? : La Société des Missionnaires d’Afrique 1868–2008, Karthala, décembre 2008)
Et le nom commun pourra le reprendre ainsi :
- Il n’est pas rare d’entendre ou de lire, dans les milieux chrétiens, des considérations sur la façon dont les chrétiens devraient aborder les musulmans et leur faire entendre un «témoignage chrétien» qui, dit-on, en finirait enfin avec la timidité et la superficialité de tous ces tenants du dialogue islamo-chrétien qui, jusqu’à présent, ont été infidèles à leur devoir d’évangélisation. — (Jean-Marie Gaudeul, « Pour l’histoire du dialogue islamo-chrétien : sur un passage du Directoire de 1881 des Missionnaires d’Afrique », in Histoire et missions chrétiennes, numéro 8 : Vous avez dit « Pères Blancs » ? : La Société des Missionnaires d’Afrique 1868–2008, Karthala, décembre 2008)
N’abrégez ni l’auteur ni l’œuvre (ce qui est fréquent dans les dictionnaires papier comme le Littré) afin d’éviter toute confusion. Si possible, fournir un lien vers l’auteur ou l’œuvre sur la Wikipédie ou Wikisource.
Les ellipses et autres commentaires ne sont pas en italique. Exemples :
- Henri avait eu l’occasion […] d’observer maints individus comblés de ces dons mystérieux qui liquident toutes les difficultés et sont comme le « Sésame, ouvre-toi » devant les huis les plus récalcitrants. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- Depuis les Hervieu, les Bernstein, les Marguerite [sic : (Paul) Margueritte], les Paul Adam, les Pierre Louys [sic : Louÿs] et leur séquelle de journalistes caudataires, prêchèrent l’émancipation sexuelle, le bris des tenailles et le culte d’Aphrodite. — (Abbé Paul Buysse, Vers la Foi catholique : L’Église de Jésus, 1926, p. 188)
Le nom de l’auteur précède le nom de l’œuvre et en est séparé par une virgule. Les pseudonymes sont élucidés entre crochets. Exemple :
- Là-dessus, elle m’a balanstiqué un coup de torchon sur le museau, elle a fait entrer un jeune merlan qui m’a fait sauter ma barbe de trois jours d’un coup de rasoir tout ce qu’il y a de champion… — (Jo Barnais [Georges Auguste Charles Guibourg], Tornade chez les flambeurs, Série noire, 1956, page 24)
L’ensemble est contenu entre parenthèses et précédé d’un tiret cadratin. Exemple :
- À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. — (Pierre Corneille, Le Cid)
Les titres d’articles, de poèmes et de chansons s’écrivent entre guillemets. Dans les deux derniers cas, on ajoutera le mot poème ou chanson selon le cas. Un titre en langue étrangère devrait utiliser les guillemets appropriés à la langue : « français », “anglais/espagnol/italien”, „allemand“, etc. On peut le faire suivre par sa traduction, entre [crochets]. Un nom d’ouvrage peut être traduit de façon similaire.
Exemples :
- « La Puissance commerciale de la Chine », Le Monde, 10 janvier 2014.
- Georges Brassens, chanson « Mourir pour des idées ».
- Émile Nelligan, poème « Le Vaisseau d’or ».
- Carl Wilhelm von Gümbel, „Über ein neues Erdharz-Euosmit aus einem Braunkohlen-Lager bei Thumsenreuth in der Bayer. Oberpfalz“, Neues Jahrbuch für Mineralogie, Geologie und Paläontologie [Nouvel Annuaire de minéralogie, géologie et paléontologie], E. Schweizerbart’sche Verlagshandlung und Druckerei, Stuttgart, 1864, pages 10–14
On sépare les divers éléments d’une citation par des virgules.
Dans la mesure du possible, on indiquera aussi l’éditeur, son siège social, et l’année de publication (dans cet ordre). Le volume, tome ou chapitre peut s’indiquer après le titre (ce sont des divisions logiques de l’œuvre), la page doit s’indiquer à la fin (elle est particulière à l’édition), comme mentionné ci-dessous.
#* ''Son humeur tournait au vent de ses '''caprices''' constamment changeants.'' {{source|{{w|Emily Brontë}}, ''{{ws|Les Hauts de Hurlevent (trad. Delebecque)|Les Hauts de Hurlevent}}'', 1847, traduit par {{w|Frédéric Delebecque}} en 1925}} #* ''Les Wahhabites, en '''Arabie''', à la fin du XVIII{{e}} siècle, par exemple, recourant à l’autorité de certains théologiens médiévaux, lancèrent un mouvement virulent d’islam purifié —et puritain— ''[…] {{source|Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, ''L’Islam et l’État'', Gallimard, Paris, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 96}} #* ''Henri avait eu l’occasion ''[…]'' d’observer maints individus comblés de ces '''dons''' mystérieux qui liquident toutes les difficultés et sont comme le « Sésame, ouvre-toi » devant les huis les plus récalcitrants.'' {{source|{{w|Victor Méric}}, ''Les Compagnons de l’Escopette'', Éditions de l’Épi, Paris, 1930}} #* ''Depuis les <!-- Paul -->Hervieu, les <!-- Henry -->Bernstein, les Marguerite ''{{sic !|(Paul) Margueritte}}'', les Paul Adam, les Pierre Louys ''{{sic !|Louÿs}}'' et leur séquelle de '''journalistes''' caudataires, prêchèrent l’émancipation sexuelle, le bris des tenailles et le culte d’Aphrodite.'' {{source|Abbé Paul Buysse, ''Vers la Foi catholique : L’Église de Jésus'', 1926, page 188}}
À la fin de la citation, on indiquera la page si c’est pertinent et si c’est possible. Il est demandé de ne pas abréger le mot page (ou pages).
On utilisera le modèle {{source}}
pour se simplifier la vie.
MajusculeModifier
La règle générale veut que seul le premier mot d’un titre d’œuvre prenne une capitale initiale :
- Autant en emporte le vent
- De l’esprit des lois
Si le titre commence par un article défini et qu’il ne constitue pas une phrase verbale, le premier substantif prend une capitale :
- Les Misérables
- Les Liaisons dangereuses
Si un adjectif est antéposé, le premier adjectif et le premier substantif prennent une capitale :
- Le Grand Meaulnes
- Le Petit Chaperon rouge
Si un adverbe et un adjectif sont antéposés, le premier adverbe, le premier adjectif et le premier substantif prennent une capitale :
- Les Très Riches Heures du duc de Berry
Si le titre commence par un adjectif antéposé, le substantif prend aussi la majuscule :
- Tristes Tropiques
En cas de titre double, les principes précédents s’appliquent à chaque partie :
- Le Barbier de Séville ou la Précaution inutile
- Émile ou De l’éducation
Cas particuliersModifier
Noms propres sous forme de locutionModifier
Portent la majuscule le nom ou l’adjectif qui expriment l’unicité, la singularité.
- Exemples : Cité des papes (une seule telle cité ; plusieurs papes) ; l’Empire du Milieu (un seul tel empire ; un seul milieu)
L’adjectif d’un nom avec majuscule est aussi avec une majuscule s’il le précède, en minuscules s’il le suit.
- Exemples : la Sainte Inquisition (adjectif antéposé) mais le Vendredi saint (adjectif placé après).
- le Céleste Empire (un seul tel empire ; adjectif antéposé)
- la Ville lumière (une seule « ville lumière » ; le mot lumière de valeur adjectivale est placé après)
SiglesModifier
Les sigles s’écrivent sans points abréviatifs : URSS (et non U.R.S.S.).
Notes de musiqueModifier
Il est recommandé d’écrire le nom des notes en minuscules et en italique, de manière à ce qu’on les distingue bien du reste du texte : « si si est bémolisé » est plus lisible que « si si est bémolisé ».
Saint ou saintModifier
Lorsque l’on désigne un lieu (toponyme) ou la fête calendaire, on écrit Saint avec une capitale initiale et on rattache le terme au nom avec un trait d’union :
- Saint-Germain-en-Laye
- Nous danserons à la Saint-Sylvestre
Lorsque l’on désigne la personne canonisée, saint est alors adjectif et s’écrit tout en minuscule et ne se rattache pas au nom par un trait d’union :
- L’évangile selon saint Jean
- Sous son chêne, saint Louis rendait la justice
non ou non-Modifier
Lorsqu’un substantif (un nom) est précédé du terme « non », ce dernier est rattaché au substantif par un trait d’union :
- un État de non-droit ;
- un non-sens.
En revanche, s’il s’agit d’un adjectif ou d’un participe utilisé comme adjectif, le terme « non » n’est pas relié à l’adjectif par un trait d’union s’il s’agit d’un groupe utilisé adjectivement :
- une narration non linéaire ;
- les non-dits sont plus parlants que certaines paroles non tues.
Il en va de même avec quasi :
- une quasi-réussite ;
- quasi circulaire.
Nom binominalModifier
Le nom binominal est un terme utilisé en taxinomie. Il fait référence au système de nomenclature scientifique des noms des plantes et animaux, exprimés dans ce qu’on appelle le latin scientifique. Seul le premier des deux termes (le genre) prend une capitale. Les deux termes sont écrits en italique. Quand le nom de genre est utilisé seul, il est également écrit en italique.
- Par exemple : le guépard, Acinonyx jubatus (Schreber, 1775) ; le lion, Panthera leo (Linnaeus, 1766) ; le genre Panthera.
Liens externesModifier
- Wikipédia:Conventions typographiques sur l’encyclopédie Wikipédia
- Wikipédia:Conventions typographiques dans la bibliothèque Wikilivres
- La ponctuation et les espaces sur le site du Conseils de typographie