brassière
Étymologie
modifier- (1278) De l’ancien français braciere (« garniture intérieure placée sous l’armure pour la défense des bras »). Le sens de « petite camisole pour enfants » apparaît en 1843.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
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brassière | brassières |
\bʁa.sjɛʁ\ |
brassière \bʁa.sjɛʁ\ féminin
- (Puériculture) (Habillement) Espèce de petite camisole qui sert à maintenir le corps et qui est particulièrement en usage pour les enfants. Petite chemise de bébé, courte, à manches longues, en toile fine ou en laine, qui se ferme dans le dos.
Sur les planches nues et vastes, il n’y avait plus que les langes délicats, les petites brassières, les petits bonnets, les petits chaussons, les tas de couches, toute cette lingerie fine, cette plume légère d’oiseau encore au nid.
— (Émile Zola, Le Docteur Pascal, chapitre XIV, G. Charpentier, 1893)Je me dis que […] chez les malheureux Pluvier un enfant va encore venir au monde sans langes, ni brassières, si je ne m’en mêle pas…
— (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 106)Avec quelques points de textile, Odette m’avait offert une chemisette à carreaux. Au bout de quelques lavages, elle était devenue une brassière !
— (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 366)
- Lanière de cuir, d’étoffe ou corde qui sert à porter sur le dos un sac ou une hotte, et que l’on se passe sous les bras.
- (Marine) Bouée de sauvetage que l’on passe autour du bras, utilisée principalement par les enfants.
- (Vieilli) Chemise de femme, très ajustée.
- (Vieilli sauf au Canada) Soutien-gorge.
- […] une tenue de natation, composée d’une brassière, d’une culotte haute et d’un bonnet de bain en plastique épais qu’elle jugea ridicule. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
- (Provence) Canal, bras de fleuve.
La brassière de Fourques, les brassières du Rhône.
Synonymes
modifier- (Provence)
Dérivés
modifier- être en brassières
- mettre en brassières (« mettre dans un état de contrainte qui ne lui laisse pas la liberté de faire ce qu’il voudrait, le traiter comme un enfant »)
Dérivés dans d’autres langues
modifierTraductions
modifier- Espéranto : kamizoleto (eo)
- Italien : top (it) masculin
- Normand : bllaunchet (*) (1), (4)
Prononciation
modifier- La prononciation \bʁa.sjɛʁ\ rime avec les mots qui finissent en \ɛʁ\.
- (Région à préciser) : écouter « brassière [bʁa.sjɛʁ] »
- France (Saint-Étienne) : écouter « brassière [Prononciation ?] »
- France (Hérault) : écouter « brassière [Prononciation ?] »
- Canada (Sainte-Marie) : écouter « brassière [Prononciation ?] »
- France (Bretagne) : écouter « brassière [Prononciation ?] »
- Auriol (France) : écouter « brassière [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
modifier- Brassière (lingerie) sur l’encyclopédie Wikipédia
- Annexe:Vêtements en français
Références
modifier- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (brassière), mais l’article a pu être modifié depuis.
Étymologie
modifier- Emprunt au français.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
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brassière \Prononciation ?\ |
brassières \Prononciation ?\ |
brassière \Prononciation ?\
- Variante de brassiere.
Real women’s clothes — silk stockings, high-heeled shoes, brassière, and one of those corsets with the straps hanging down and all.
— (J. D. Salinger, Catcher in the Rye, p. 65, 1951, ISBN 0140012486)
Étymologie
modifier- Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Nom commun
modifierbrassière \Prononciation ?\
Synonymes
modifierTaux de reconnaissance
modifier- En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
- 59,1 % des Flamands,
- 59,3 % des Néerlandais.
Prononciation
modifier- Pays-Bas : écouter « brassière [Prononciation ?] »
Références
modifier- ↑ Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]