Voir aussi : Saule, Säule, saulė

Étymologie

modifier
(Date à préciser) Du vieux-francique *salha (« saule marsault, osier ») apparenté à l’allemand Salweide, l’anglais sallow, le danois selje. A remplacé l’ancien français saus, sausse, issu du latin salix.

Nom commun

modifier
Singulier Pluriel
saule saules
\sol\
 
Un saule marsault au bord d’un chemin.

saule \sol\ masculin

  1. (Botanique) Genre d’arbres ou d’arbustes, à feuilles caduques, alternes, ovales ou lancéolées, aux fleurs réunies en chatons, mâles ou femelles, portés par des pieds différents (plantes dioïques) et qui croissent ordinairement dans les prés et le long des ruisseaux.
    • Mais voilà-t-il pas que le saule, qui était creux et pourri dans le cœur, craque sous son poids et se brise avec un fracas épouvantable ! — (Charles Deulin, « Les Trente-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle (1874?))
    • Les odeurs forestières, senteurs adorées par les âmes friandes de poésie à qui plaisent les mousses les plus innocentes, les cryptogames les plus vénéneux, les terres mouillées, les saules, les baumes, le serpolet, les eaux vertes d’une mare, l’étoile arrondie des nénuphars jaunes ; toutes ces vigoureuses fécondations se livrent à vos narines en vous livrant toute une pensée, leur âme peut-être. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre premier)
    • Les bourgeons des saules avaient éclaté en projetant sur les branches rousses la poudre vert amande du feuillage naissant. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 161)
    • Le long des rivières se développe une végétation de Cannes de Provence qui s’encombre de Saules et de Peupliers jusqu’à donner des bois de ces arbres qui sont un autre climax. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 125)
    • Dressé sur l’échelle légère et tremblante, en saule de marais, il cueillait sans relâche, leste comme un écureuil, promptement quoique sans se hâter. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 35)
    • Les lentilles d’eau font de la roubine un chemin vert tendre entre saules et frênes. — (Lise Gros, Couleur dimanche, couleur Camargue, 2003, page 35)
  2. Bois du saule, utilisé en menuiserie, vannerie, ébénisterie, etc.
En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple, pour l’être humain moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.

Synonymes

modifier

Vocabulaire apparenté par le sens

modifier

Hyperonymes

modifier

Dérivés

modifier

Traductions

modifier

Prononciation

modifier


Paronymes

modifier

Anagrammes

modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi

modifier
  • saule sur l’encyclopédie Wikipédia  
  • saule sur le Dico des Ados  

Références

modifier
 

Étymologie

modifier
Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

Nom commun

modifier

saule *\Prononciation ?\ masculin

  1. Saule.

Références

modifier

Étymologie

modifier
(Date à préciser) Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

Nom commun

modifier

saule \Prononciation ?\

  1. (Astronomie) Soleil.

Étymologie

modifier
De l’indo-européen commun *sóh₂wl̥. Apparenté au latin sol (→ français soleil).

Nom commun

modifier

saule *\Prononciation ?\ féminin

  1. Soleil.

Références

modifier
  • Vytautas Mažiulis, Dictionnaire étymologique du vieux prussien, Mokslo ir enciklopedijų leidybos institutas, Vilnius, 1988-1997