Voir aussi : parceque, parce-que

Étymologie

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Agglutination partielle de la locution constituée de par et de ce que, et qui a remplacé l’ancien français pour ce que, qui a même sens.

Locution conjonctive  de subordination

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parce que \paʁs kə\ ou \paʁ.sə kə\

  1. Sert à marquer la raison de ce qu’on a dit, le motif de ce qu’on a fait, la cause d’un événement.
    • Les historiens de la philosophie me paraissent avoir été très hostiles à Xénophon parce qu’il est trop vieux Grec; Platon leur convient mieux parce qu’il est plus aristocrate, et par suite plus détaché de l’économie. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, note en bas de page 344)
    • Les deux hommes s’exprimaient avec une verve caractéristique du Gard ou de l’Hérault, région où l’on aime employer la locution « pourquoi » en lieu et place de « parce que » et où l’on prononce les « e » en « a ». C’est ainsi que leurs premiers mots furent : « On est un peu en ratard pourquoi il y avait des bouchons sur la routah ». — (Jean-Paul Dubois, Vous plaisantez, Monsieur Tanner », Éditions de l’Olivier, 2006, page 158)
    • Ce n’est pas parce qu’on s’habille en L.A. Gear et qu’on s’injecte de la silicone qu’on est plus porté sur le crime que le reste de la population. — (Kyra Davis, Sexe, meurtres et cappuccino, Harlequin, 2007)
  2. (Familier) (Interrogation) Pourquoi ? — Note d’usage : C’est une invitation à faire une phrase débutant par parce que.
    • — Pardonnez-moi, mon père, dis-je alors, mais je ne partirai pas.
      Parce que ?
      — Parce que j’ai déjà l’âge où l’on n’obéit plus à un ordre.
      — (Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias, XX, 1848)
  3. (Familier) (Par ellipse) Marque le refus ou l’impossibilité de réponse à un pourquoi.
    • « Mais plaire comment ? plaire… ? plaire pourquoi ? » demanda opiniâtrement le petit boutiquier, qui était sans doute un de ces raisonneurs si communs, incapable de s’élever jusqu’à la logique de l’Absurde.
      « Parce que ! parce que ! » répliqua la Fée courroucée, en lui tournant le dos.
      — (Charles Baudelaire, Les Dons des fées, 1869)
    • Cassagne.— Mais pourquoi ?
      Duchotel. — Parce que !
      — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
    • Elle me déposait à la porte de mon école comme une denrée un peu encombrante, au milieu de sa tournée des restaurants et des épiceries et répondait toujours à mes questions d’enfant par un « parce que » invariable et définitif qui avait le mérite de me faire taire. — (Emmanuel de Waresquiel, Voyage autour de mon enfance, Tallandier, 2022, page 23)
  4. Introduit une déduction dans une conversation.
    • — Père Igor : Je ne supporte plus le Rom… D’ailleurs, c’est devenu hors de prix… Et je ne te parle pas du vieux Rom…
      — Mère Dolorès : Parce qu’ils se font payer, maintenant, ces petits dévergondés ?
      — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, La Guère Sainte, Drugstore, 2008, ISBN 978-2226175601)
    • — Où t'es passé ?! Je te cherche depuis tout à l'heure.
      Ah bon ! parce que t'étais là ?
      Bah oui !

Variantes

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Variantes orthographiques

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Abréviations

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Quasi-synonymes

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Alors que dans la pratique car peut toujours être remplacé par parce que, le contraire est faux. Ainsi c'est car, par exemple, est impossible. Une réponse à la question pourquoi ? ne peut être introduite que par parce que[1].

Traductions

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Prononciation

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Références

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