Voir aussi : Dieu, diệu, diều, điều

Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Du latin deus, de l’indo-européen commun *di- (« briller, soleil, jour, dieu »).
Apparenté au grec ancien Ζεύς, Zeús (« Zeus »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
dieu dieux
\djø\
 
Les dieux du Panthéon grec.

dieu \djø\ masculin (pour les êtres de même nature mais considérés comme féminin, on dit déesse).

  1. (Religion) Être surnaturel objet de déférence d’une religion.
    • Il s'avançait, précédé d'un escadron de mousquetaires Louis XIII, montés sur des chevaux de troupe, et suivi par un char monumental qui portait tous les dieux de l'Olympe, y compris le Temps, armé de la faux classique. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 57)
    • Rôde-t-il de par l’univers je ne sais quel dieu de la malédiction et du carnage ayant pouvoir à de certaines heures d’arracher de la vie les fils aînés de la famille humaine taillés pour lui faire obstacle ? — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
    • Mais le diable a soufflé là-dessus, de son haleine fiévreuse et empestée, et les pires billevesées ont pris leur vol. L’homme a inventé les dieux et il a créé l’amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
    • Malheur dieu pâle aux yeux d’ivoire
      Tes prêtres fous t’ont-ils paré
      Tes victimes en robe noire
      Ont-elles vainement pleuré
      Malheur dieu qu’il ne faut pas croire.
      — (Guillaume Apollinaire, « La Chanson du mal-aimé » in Alcools, 1913)
    • Vivre comme un dieu exige que l’on cesse de croire aux dieux. Ainsi, la leçon des épicuriens est que la philosophie change les hommes en dieux en leur enseignant qu’il n’y a pas sur cette terre d’autres dieux qu’eux-mêmes dès lors qu’ils auront cessé de croire et vainement d’espérer. — (Robert Redeker, Les épicuriens, professeurs de liberté, dans Marianne du 5 au 11 février 2011, p.72-73)
  2. (Sens figuré) Celui qui est l’objet d’un grand enthousiasme, d’une vénération profonde, d’une vive reconnaissance, d’un extrême attachement.
    • Goldsmith, l’auteur d’Obermann, Charles Nodier, Maturin, les plus pauvres, les plus souffrants étaient ses dieux; elle devinait leurs douleurs, elle s’initiait à ces dénûments entremêlés de contemplations célestes, elle y versait les trésors de son cœur; […] — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
  3. (En particulier) Personne qui démontre un talent exceptionnel dans un domaine particulier.
    • Il est le dieu du jazz.
  4. (Islam) Être adoré.

Notes modifier

Dieu prend une majuscule lorsqu’il désigne le principe démiurge de l’univers, le créateur du monde, ou — comme n’importe quel nom en français — lorsqu’il désigne un objet unique dans le contexte de la phrase on constitue le premier mot de la phrase. Dans tous les autres cas, le mot débute par une minuscule.
  • Croire en Dieu. — Le dieu des chrétiens.

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Apparentés étymologiques modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

  • dieu sur l’encyclopédie Wikipédia  
  • dieu sur le Dico des Ados  

Références modifier

Occitan modifier

Étymologie modifier

Du latin deus, apparenté au grec ancien Ζεύς, Zeús (« Zeus ») ou Δίας, Días.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
dieu
\ˈdiw\
dieus
\ˈdiws\

dieu [ˈdiw] (graphie normalisée) masculin (pour une femme, on dit : divessa)

  1. (Religion) Divinité, dieu.

Variantes dialectales modifier

  • diu (Aranais) (Gascon)

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Références modifier