Voir aussi : SEC, Séc, Sec., séc, sèc, seč, sec.

Conventions internationales modifier

Symbole modifier

sec

  1. (Mathématiques) Sécante.
  2. (Linguistique) Code ISO 639-2 (alpha-3) sechelt.
  3. (Métrologie) (Non standard) Symbole de la seconde. Note : Le symbole du Système international est s.

Dérivés modifier

Seconde :

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Mathématiques :

Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Du latin siccus (« sec, desséché, tari, vide (en parlant d’une coupe), sobre (qui ne boit pas), insensible, indifférent ») qui aussi a donné « siccatif » en français.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin sec
\sɛk\

secs
\sɛk\
Féminin sèche
\sɛʃ\
sèches
\sɛʃ\

sec \sɛk\

  1. Qui a peu ou pas d’humidité.
    • Ainsi que cela se produisait chaque fois qu’il avait trop pompé le jour d’avant, il se sentait la tête un peu fiévreuse, le front chaud, les nerfs excités et la gorge sèche. — (Louis Pergaud, « Joséphine est enceinte », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Chaque période interglaciaire amène un adoucissement du climat, qui prend le type froid et sec ou bien doux et humide. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 58)
    • Les floraisons intempestives ne sont pas rares, à la suite des printemps ou des étés secs, auxquels succèdent quelques journées de pluies abondantes. — (Pierre Joigneaux, Causeries sur l’agriculture et l’horticulture, La Maison rustique, Paris, 1864, page 152)
    • La terre que je cultive, située sur le territoire de Chanteheux, se monte à 500 jours de terre (100 hect.), et 140 fauchées de prés (28 hect.) ; le terrain est sec, sablonneux et graveleux. — (Paul Genay, « Monographie de la commune de Chanteheux (Meurthe-et-Moselle) », dans Monographies de communes, concours ouvert en 1897 par la Société des agriculteurs de France, J. Lefort - A. Taffin-Lefort, successeur, Paris & Lille, 1898, p. 285 (appendice))
    • Avoir la bouche sèche, la langue sèche, la gorge sèche, les lèvres sèches. — Avoir la peau sèche, les mains sèches.
    • Ophtalmie sèche.
    • Avoir une toux sèche : Tousser sans cracher.
    • Régime sec : Régime alimentaire qui consiste à ne pas boire pendant les repas.
  2. Il est opposé à vert et frais, lorsqu’on parle des herbes, des plantes.
    • Les pois mûrs & secs sont un des légumes qui fournissent la purée la plus délicate, & l’aliment le moins grossier. — (Denis Diderot et Jean Le Rond d’Alembert, Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers, page 884)
  3. Dont on a évaporé les éléments humides, séché ou asséché.
    • Des fruits secs.
    • Du poisson sec.
    • De la morue sèche.
    • Confitures sèches : Fruits confits, conservés hors du sirop.
    • La peinture de ce lambris n’est pas encore bien sèche.
    • Ces plâtres sont très secs.
    • Plier du linge quand il est sec.
    • Les chemins sont secs.
  4. (Sens figuré) Décharné ; nerveux ; osseux.
    • […] elle est bien frêle et sèche, mais à peine nerveuse et, en dépit du laconisme de ses repas, elle se porte très bien, n’est même jamais souffrante […] — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • Il allongeait sa jambe, sèche comme un échalas, qui flottait dans une molletière trop large et sans couleur, pour montrer fièrement sa chaussure. — (François Barberousse, L'Homme sec, Paris : Gallimard, 1935 & Romorantin : Marivole Éditions, 2013, chapitre 7)
    • Ce cheval a la tête sèche : Il n’a pas la tête chargée de chair.
  5. (Sens figuré) Rude ; abrupt ; sans moelleux ; sans douceur ; nerveux ; concis.
    • […] et sa mère, tout en cardant à gestes secs et comme rageurs un paquet de laine, poussait de temps à autre une virulente malédiction. — (Louis Pergaud, « Joséphine est enceinte », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Et il dit « je sais » de façon si sèche que le silence s’établit pour de longues minutes. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre III, Gallimard, 1937)
    • J’eus pour toute récompense un thank you, sir, qui est prononcé d’une voix sèche, extrêmement britannique. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
    • Voir, regarder quelqu’un, quelque chose d’un œil sec : Sans s’attendrir, sans verser de larmes.
    • Parler, répondre d’un ton sec.
    • Un refus tout sec.
    • Une âme sèche : Une âme froide et peu sensible.
    • Un cœur sec.
    • Cet homme est sec : Il manque de sensibilité, de tendresse, de bonne grâce.
    • Un esprit sec : Un esprit dénué d’agrément.
    • Cet auteur, ce poète est sec : Il manque de grâce.
    • Ce style est sec : Il est dépourvu d’ornements, il est sans charme.
    • Cette narration est bien sèche.
    • Une morale sèche et rebutante.
    • Cette matière est sèche : Elle offre peu de ressources pour la traiter avec agrément, avec intérêt.
    • Coup sec : Coup donné avec promptitude, sans rester sur l’objet.
    • Bruit sec : Bruit qui n’a pas de prolongement.
    • Un ouvrage sec : Ouvrage où les contours sont marqués durement, sans agrément et sans moelleux.
    • Des contours secs, un coloris sec, une manière sèche.
  6. Qualifie un vin qui n’est pas liquoreux, qui n’est pas moelleux.
    • Parmi les vins d’Alsace, le riesling est plus sec que le gewurztraminer.
  7. Seul, sans accompagnement, nu.
    • Pain sec : Du pain pour tout aliment.
    • Manger son pain sec.
    • Manger du pain tout sec.
    • On l’a mis au pain sec et à l’eau.
  8. (Sens figuré) Sans compensation, sans contrepartie.
    • Cette fiche a pour objet de proposer aux acheteurs publics une méthodologie de traitement des demandes d’augmentation sèches des prix ou de modification des conditions financières d’un marché public en cours d’exécution qu’un titulaire pourrait leur adresser. — (Direction des achats de l’État, Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Kit à destination des acheteurs publics pour la mise en œuvre des préconisations en matière de modification des conditions financières des contrats de la commande publique afin de faire face à des circonstances imprévisibles, 16 novembre 2022)
    • Il avait mis vingt mille francs dans cette entreprise, il en retirera tout du plus le quart, c’est une perte sèche de quinze mille francs.
  9. (Jeu de cartes) Seul.
    • Avoir un atout sec, un manillon sec.
  10. Qualifie un lieu où la vente ou la présence d’alcool est interdite.
    • Oh, sans doute, sur ce bateau-là, les alcools étaient interdits. Autant que sur le « President Grant ». Légalement, réglementairement, tout transport militaire était sec. Mais nos « marines » avaient leur propres lois et leurs propres règles. — (Joseph Kessel, Les temps sauvages, éditions Gallimard, 1975, page 52.)

Synonymes modifier

Antonymes modifier

Dérivés modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Nom commun modifier

sec \sɛk\ masculin

  1. Ce qui n’est pas humide.
    • Le sec et l’humide.
  2. (En particulier) Fourrage séché, foin, paille ou avoine.
    • Donner du sec aux chevaux.
    • Mettre des chevaux au sec.
  3. Endroit sec.
    • Recule vite, cherche le dur, le sec, ou tu es perdu. Tu croiras t’échapper en avançant […] Tu t’enfonces davantage […] — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
  4. (Marine) Terre, par opposition à l’eau.
    • Se mettre au sec : S’échouer.
  5. Relief sous-marin où la profondeur de l’eau est faible par rapport à celle des points avoisinants.
  6. Homme grand et maigre.
    • Un grand sec.

Traductions modifier

Adverbe modifier

Invariable
sec
\sɛk\

sec \sɛk\ invariable

  1. Rudement, sans ménagement, brusquement.
    • Boire sec : Bien boire, boire sans eau.
    • Répondre sec, parler sec à quelqu’un : Lui faire une réponse rude, brusque, rebutante.
    • Tout sec : Uniquement, absolument, sans plus ni moins.
    • Cette terre lui donne tout sec dix mille francs de revenu.
    • Et comme l’autre, fiérote et d’esprit un peu court, insistait, la Misangère brisa sec. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 137)
    • Il aurait préféré être en uniforme, et même assis sur le banc des remplaçants, quitte à ne pas jouer du tout, plutôt que de traîner « en civil » avec des inutiles comme nous, tandis que ses copains se faisaient frotter les oreilles et que ça cognait sec dans les affrontements entre avants, en bas, à quelques mètres de lui, sur l’herbe boueuse. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 67)
  2. Sans eau ajoutée, en parlant d’alcool.

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

Références modifier

Ancien français modifier

Étymologie modifier

Du latin siccus

Adjectif modifier

Nombre Cas Masculin Féminin Neutre
Singulier Sujet secs seiche sec
Régime sec
Pluriel Sujet sec seiches
Régime secs

sec \Prononciation ?\ masculin

  1. Sec (sans humidité, sans eau).

Dérivés dans d’autres langues modifier

  • Français : sec

Références modifier

Anglais modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Apocope de second.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
sec
\ˈsɛk\
sec
ou secs
\ˈsɛk\
ou \ˈsɛks\

sec \ˈsɛk\

  1. Seconde.
    • Wait a sec!

Prononciation modifier

Ancien occitan modifier

Adjectif modifier

sec masculin (pour une femme, on dit : sega)

  1. Variante de cec.

Anagrammes modifier

Références modifier

  • François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage

Catalan modifier

Étymologie modifier

Du latin siccus.

Adjectif modifier

sec \Prononciation ?\

  1. Sec.

Synonymes modifier

Prononciation modifier

Occitan modifier

Étymologie modifier

Du latin siccus.

Adjectif modifier

sec \Prononciation ?\ (graphie normalisée)

  1. Sec.

Synonymes modifier

Prononciation modifier

Références modifier