Visuellement confondus : ϝ (grec)

CaractèreModifier

Minuscule Majuscule
f F
 
Les lettres F et f.

f

  1. Sixième lettre et quatrième consonne de l’alphabet latin (minuscule). Unicode : U+0066[1] .
  2. Chiffre hexadécimal quinze (minuscule).

Voir aussiModifier

  • f sur l’encyclopédie Wikipédia  

RéférencesModifier

  • Unicode, Inc., Basic Latin, The Unicode Standard, version 12.1, 2019
  1. U+0066 © Table de caractères Unicode, 2012–2023.

Conventions internationalesModifier

Symbole 1 Modifier

f invariable

  1. (Métrologie) Symbole du préfixe femto- du Système international10−15).[1]

Symbole 2Modifier

f \f\

  1. (Linguistique) Symbole de l'alphabet phonétique international représentant la consonne fricative labio-dentale sourde.

RéférencesModifier

FrançaisModifier

ÉtymologieModifier

Du latin f.

Lettre Modifier

Minuscule Majuscule
f F
\ɛf\
(effe)

f \ɛf\ masculin ou féminin (l’usage hésite) invariable

  1. Sixième lettre et quatrième consonne de l’alphabet français. Elle représente une des consonnes prononcées \f\.
    • Une f.
    • Un grand f.
    • Une petite f.
    • Une soif ardente.
    • Il fut piqué jusqu’au vif de ce refus.

Transcriptions dans diverses écrituresModifier

Symbole Modifier

f \fʁɑ̃\ masculin

  1. (Désuet) (Numismatique) Fr, abréviation du franc.
    • Un marchand achète des couteaux à 10 frans la douzaine, en reçoit 13 pour 12 et les revend 1f,25 la pièce. Combien aura-t-il gagné quand il en aura vendu 5 douzaine ?
      R. 5 douzaines coûteront au marchand 10f × 5 = 50f ; et il aura à revendre 13 × 5 = 65 couteaux pour une somme totale de 1f,25 × 65 = 81f,25 ;
      Son bénéfice total sur les 5 douzaines sera de 81f,25 − 50f = 31f,25.
      — (Manuel générale de l’instruction primaire, tome XVI, 1880, page 30)

Forme de verbe Modifier

f… \ɛf\ intransitif

  1. (Sens figuré) (Vulgaire) (Sexualité) (Abréviation) de foutre.
    • F…-moi le camp ! lui dit Leuwen. Et toi, marche au galop, dit-il au postillon. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
    • — Tu te f… de moi, dis… ? — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
    • — Elle m’a f… à la porte. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
    • Qu’est-ce que tu f… dans la capitale ! Si au moins tu cherchais une femme !… » — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 169)

PrononciationModifier

RéférencesModifier

Voir aussiModifier

  • f sur l’encyclopédie Wikipédia  

AnglaisModifier

ÉtymologieModifier

(Interjection) (2014) Du jeux Call of Duty: Advanced Warfare qui, au cours d’une scène, demande au joueur d’appuyer sur la touche F pour honorer la mémoire d’un personnage décédé, ce qui entraina une réaction amusée de la part des joueurs face à l’incongruité de la situation.[1]

Lettre Modifier

Minuscule Majuscule
f F
\ˈɛf\
(ef)
Singulier Pluriel
f
\ˈɛf\
f’s
\ˈɛfs\

f

  1. Sixième lettre et quatrième consonne de l’alphabet anglais (minuscule).

Symbole Modifier

f \ˈfæð.əm\

  1. (Métrologie) (Rare) Symbole du fathom (la brasse en français), unité de mesure de profondeur hydrographique.

Interjection Modifier

f

  1. (Internet) Utilisé pour exprimer ses condoléances envers une personne décédée ou quelque chose qui a été perdu.
    • User 1: My computer just died…
      User 2: f
      Utilisateur 1 : Mon ordinateur vient de tomber en panne…
      Utilisateur 2 : f

Variantes orthographiquesModifier

PrononciationModifier

RéférencesModifier

BasqueModifier

Lettre Modifier

Minuscule Majuscule
f F
\e.fe\

f \e.fe\

DalécarlienModifier

Lettre Modifier

Minuscule Majuscule
f F

f \Prononciation ?\ minuscule

  1. Neuvième lettre de l’alphabet dalécarlien.

EspérantoModifier

a A b B
(bo)
c C
(co)
ĉ Ĉ
(ĉo)
d D
(do)
e E f F
(fo)
g G
(go)
ĝ Ĝ
(ĝo)
h H
(ho)
ĥ Ĥ
(ĥo)
i I j J
(jo)
ĵ Ĵ
(ĵo)
k K
(ko)
l L
(lo)
m M
(mo)
n N
(no)
o O p P
(po)
r R
(ro)
s S
(so)
ŝ Ŝ
(ŝo)
t T
(to)
u U ŭ Ŭ
(ŭo)
v V
(vo)
z Z
(zo)

Lettre Modifier

Minuscule Majuscule
f F
\fo\
(fo)

f \fo\

  1. Septième lettre et cinquième consonne de l’alphabet espéranto.

RéférencesModifier

Fá d’AmbôModifier

ÉtymologieModifier

Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.

Particule Modifier

f \Prononciation ?\

  1. Négation. Second partie d’un morphème en général à double forme encadrant le verbe et certains pronoms commençant pas na et finissant avec la particule fa ou simplement f n forme final.
    • No na tan sebe f.
      On n'en sait pas plus
    • Amu na sa alusu pa amu kumu f.
      Je n'ai pas de riz à manger


FinnoisModifier

Lettre Modifier

f \æf\, \ef\, \æ.fːæ\

  1. Sixième lettre et quatrième consonne de l’alphabet ; représente le son \f\.

PrononciationModifier

  • (Région à préciser) : écouter « f [æf] »

Flamand occidentalModifier

Lettre Modifier

Minuscule Majuscule
f F

f

  1. Sixième lettre et quatrième consonne de l’alphabet.

GauloisModifier

Lettre Modifier

Minuscule latine Majuscule latine Minuscule grecque Majuscule grecque Celto-étrusque
f

f *\Prononciation ?\

  1. Lettre dont l'usage dans l'alphabet latin du gaulois est incertain. Seuls deux mots attestés porteraient un « f » en initiale et ceux-ci sont souvent considéré comme des « s ».

RéférencesModifier

GalloModifier

Lettre Modifier

f (graphie ABCD) (graphie MOGA)

  1. Lettre utilisée en graphie ABCD et MOGA.

PrononciationModifier

  • (Graphie ABCD) \f\
  • (Graphie MOGA) \f\

RéférencesModifier

LatinModifier

ÉtymologieModifier

Pour la graphie, du grec ancien Ϝ, w même si les deux lettres n'ont jamais correspondu au même son[1].

Lettre Modifier

Minuscule Majuscule
f F
\f\

f neutre indéclinable, parfois féminin (sous-entendant littera)

  1. Sixième lettre et quatrième consonne de l’alphabet latin qui traduit :
    1. l’indo-européen commun *bh → voir fero.
    2. l’indo-européen commun *dh → voir fello et ferus ; Le grec[2] θ était une sorte de souffle émis entre les lèvres ; son correspondant en latin était un \f\, surtout comme lettre initiale, ainsi qu'on le voit par les mots fumus, findo, facia, formus, fingo, fello, fores, suffire, fastus, rufus, qui ont tous un équivalent grec en \θ\. En grec même, dès la plus ancienne époque, on trouve l’éolien φήρ phêr (« bête sauvage »), à côté de l’attique θήρ, thêr.

Des changements analogues ont lieu dans les langues modernes : ainsi en anglais, dans les mots three, through, nothing, un étranger croit quelquefois entendre free, frough, nofing ; en russe, le nom propre Théodore est devenu Féodor. En latin, le changement est allé plus loin : comme il arrive souvent que le \f\, qui est une consonne labiale, devienne dans la prononciation un \b\, on trouve quelquefois un \b\ en regard du grec. Ainsi uber, ruber, liber, correspondent à οὖθαρ, ἐρυθρός, ἐλεύθερος. Il est probable que c'est le voisinage de \r\ qui a déterminé ce dernier changement[3].

    1. l’indo-européen commun *gh → voir foedus, dans ce cas, il subit parfois un amuïssement en \h\.

RéférencesModifier

OccitanModifier

Lettre Modifier

Minuscule Majuscule
f F
\'ɛfo̯\
(èfa)

f \ˈɛfo̯\ féminin invariable

  1. Sixième lettre et quatrième consonne de l’alphabet occitan, appelée èfa.
a A
(a)
b B
(be)
c C
(ce)
d D
(de)
e E
(e)
f F
(èfa)
g G
(ge)
h H
(acha)
i I
(i)
j J
(gi)
l L
(èlla)
m M
(èmma)
n N
(ènna)
o O
(o)
p P
(pe)
q Q
(cu)
r R
(èrra)
s S
(èssa)
t T
(te)
u U
(u)
v V
(ve bassa)
x X
(ixa)
z Z
(izèda)
k K
(ca)
w W
(dobla ve)
y Y
(i grèca)

TchèqueModifier

Lettre Modifier

Minuscule Majuscule
f F
\ɛf\
(ef)

f (pluriel : f’s)

  1. Sixième lettre et quatrième consonne de l’alphabet tchèque (minuscule).

NotesModifier

Le \f\ est absent du protoslave et des langues slaves qui en sont héritières. Il apparait en tchèque au XIVe siècle, sans doute avec l’arrivée massive des Allemands, invités par les ducs, puis rois, de Bohême pour développer le pays.
Avant le XIVe siècle, le \f\ est remplacé par le \b\ ou le \p\ dans les emprunts au haut allemand (→ voir barva, biskup et půst) ou au latin (→ voir biřmovat)
Tous les mots tchèques comportant un f sont donc un emprunt postérieur à cette date.

RéférencesModifier

  • Jiří Rejzek, Dictionnaire étymologique tchèque, Leda, Prague, 2001